Les différents types de panneaux photovoltaïques
Il existe 3 principaux types de panneaux photovoltaïques, qui se distinguent par le type de cellules qui les composent. Toutes les cellules se constituent de silicium (sous forme de cristaux) issus de différents procédés de fabrication qui leur confèrent des caractéristiques très distinctes, notamment en termes de rendement.
Panneaux photovoltaïques cristallins
Les panneaux solaires cristallins se composent de cellules photovoltaïques en cristal de silicium pur. Le silicium est l’élément chimique le plus abondant sur Terre après l’oxygène mais ne peut être trouvé à l’état pur. C’est un matériau semi-conducteur qu’on retrouve dans le sable ou dans certains types de quartz et qui est travaillé selon un processus bien précis.
Par ailleurs, il est utile de souligner que plus le silicium est pur, plus la capacité semi-conductrice est grande.
Panneaux photovoltaïques monocristallins
Le silicium monocristallin se constitue d’un seul et même cristal de silicium car fabriqué à partir d’un lingot que l’on étire. L’ensemble des cristaux du panneau sont orientés dans la même direction.
C’est pourquoi les panneaux monocristallins sont d’une couleur bleu foncé homogène voire noire.
Voici les caractéristiques essentielles des panneaux photovoltaïques monocristallins :
- Un excellent rendement allant de 16 à 24%
- Une durée de vie importante jusqu’à 30 ans
- Un coût de fabrication élevé
- Les panneaux les plus performants du marché
Panneaux photovoltaïques polycristallins
Le silicium polycristallin se compose de plusieurs cristaux de silicium. La multitude de cristaux se forme pendant le refroidissement du silicium dans la lingotière. Afin de fabriquer du silicium polycristallin, on utilise les résidus de silicium monocristallin. Les panneaux polycristallins ont donc un aspect bleu foncé non uniforme.
Les caractéristiques des panneaux photovoltaïques polycristallins :
- Un bon rendement allant de 14 à 18%
- Une durée de vie importante estimée à 30 ans
- Coût de fabrication moins élevé que les panneaux monocristallins
Panneaux photovoltaïques amorphes
Les panneaux photovoltaïques amorphes sont très fins et très souples. Ils sont donc très flexibles et peuvent être installés sur plusieurs types de supports, peu importe la forme architecturale de la structure. En plus ces panneaux ont la capacité de mieux capter la lumière et de fonctionner même par temps nuageux et sous lumière artificielle.
Même si ce type de panneau coûte moins cher que les panneaux photovoltaïques monocristallins et polycristallins, il faut rappeler qu’il n’a pas subi de cristallisation. Les atomes sont donc désorganisés, ce qui joue directement sur le rendement. En conséquence, le rendement des panneaux photovoltaïques amorphes est très faible et la performance diminue avec le temps.
Les caractéristiques des panneaux photovoltaïques amorphes :
- Rendement relativement faible évalué à 6%
- Une durée de vie assez importante estimée à 20 ans
- Coût de fabrication plus faible que les panneaux photovoltaïques Cristallins
Types d’installation des panneaux photovoltaïques
Le terme d’installation de panneaux solaires est assez large. Il existe plusieurs types de pose dont les fonctions sont différentes. Installations économiques et écologiques, il suffit de déterminer la meilleure configuration pour votre terrain.
Quel type d’installation privilégier pour mon installation ?
Installation en intégration au bâti (IAB)
Avec une installation en intégration au bâti (IAB), pas besoin de toiles sous vos panneaux photovoltaïques. Ce système photovoltaïque se place directement dans le toit et remplace une partie de votre élément de couverture en assurant une étanchéité. On privilégie l’IAB pour la vente de la totalité de l’énergie produite.
Installation en intégration simplifiée au bâti (ISB)
A l’inverse de l’installation précédemment citée, l’intégration simplifiée au bâti (ISB) n’assure pas l’étanchéité. Les panneaux photovoltaïques s’installent au-dessus de la toiture. Ici, les panneaux se fixent sur une toiture existante, on parle alors de surimposition. C’est une configuration plus sûre puisque les panneaux photovoltaïques sont mieux aérés. Par conséquent, une meilleure température de fonctionnement et donc une meilleure production photovoltaïque.
Installation non-intégrée au bâti
Les systèmes non intégrés sont toutes les configurations qui ne sont ni des IAB, ni des ISB, quand les caractéristiques du terrain ne permettent pas l’installation des systèmes intégrés. En outre, on ne parle pas de notion d’étanchéité, puisque les panneaux n’enveloppent pas la toiture.
Il existe trois sous types d’installations non-intégrées au bâti.
Installation sur toit plat ou toit-terrasse
L’ancrage des panneaux solaires se fait sur toiture plate, optant pour une inclinaison esthétique, pour se voir le moins possible. Pour résister au vent, l’installateur devra fixer sur des éléments porteurs à la membrane d’étanchéité le système photovoltaïque.
Installation au sol
Cette installation choisit la meilleure orientation et inclinaison, 35° avec orientation plein sud. De ce fait, l’électricité produite ne permet pas un rachat, et. Donc l’installation au sol est uniquement possible avec l’autoconsommation. Cette configuration est de plus en plus rare à installer, due au risque de dégradation et de vol.
Installation en façade
Si l’orientation n’est pas optimale, ou si la toiture est trop petite, l’installation en façade constitue le choix envisageable, avec un ancrage de panneaux en deux points minimum, inclinée verticalement ou à 90°.